Quelques petits conseils culinaires de base et trucs et astuces, qu’il est toujours utile de rappeler…
Je vous les livre comme ils me viennent, les classe par ordre alphabétique pour faciliter vos recherches et je viendrai de temps en temps en rajouter lorsque je penserai à un truc que je ne vous aurais pas encore dit.
N’hésitez donc pas à venir consulter cette rubrique de temps en temps… Elle s’enrichira au fil du temps.
N’hésitez pas non plus à me réclamer des trucs en particulier en me postant un commentaire en bas de cet article. Je ne vous promets pas que je pourrai vous répondre mais je ferai de mon mieux !
Quoiqu’il arrive le conseil numéro un serait le suivant:
Lisez toujours la recette jusqu’au bout avant de vous lancer ! Soit pour vérifier que vous avez tous les ingrédients ou le matériel pour la réussir, soit pour trouver des éléments de remplacements dans “les secrets de la recette”.
Le numéro deux:
On se lave les mains correctement avant de commencer la recette et pendant si nécessaire.
Les suivants iront par thème et par ordre alphabétique :
Ah!! Le bicarbonate de soude!!! Vous en avez acheté à la suite de votre inscription sur ce blog car j’en mets dans beaucoup de recette, mais vous ne savez pas trop comment l’utiliser? (n’est ce pas Sophie?) Pas de panique ! Vous verrez, ça va devenir votre meilleur ami!! C’est un produit pas complètement naturel, puisqu’obtenu industriellement, mais sans danger (à haute dose, si, bien sûr!) ni pour l’homme ni pour la nature. C’est LE produit type des trucs de grands-mères puisqu’il a de multiple vertus! On s’en sert beaucoup en cuisine mais vous pourrez vous en servir pour plein d’autres choses ! Le ménage, la beauté, la santé, etc… Je vous recommande chaudement d’acheter un petit bouquin rempli de trucs et astuces sur le bicarbonate de soude (si, si, on peut faire tellement de choses avec que ça remplit un bouquin complet!!!) pour découvrir tout ce que vous pourrez faire avec. Il en existe dans différentes éditions.
En cuisine, préférez le bicarbonate à usage culinaire que l’on trouve généralement au rayon du sel de cuisine.
chimique dans toutes préparations contenant un acide comme: le lait
(acide lactique), de vinaigre (acide acétique) ou des fruits acides
(quelques gouttes de jus de citron par exemple). Il agit alors comme
un agent levant pour faire monter les gâteaux. Mais allez y mollo! Il ne faut pas en mettre trop sinon on sent le goût du bicarbonate et là c’est la cata! 1/2 à 1 cuillère à café
par exemple pour un cake fera aussi bien l’affaire qu’un sachet de
levure chimique.
toujours une bonne pincée de bicarbonate à l’eau de cuisson.
Pour ôter l’acidité et l’amertume de certains fruits dans les confitures, les compotes ou les salades de fruits, parsemez en fin de cuisson d’une pincée de bicarbonate.
Nettoyer vos fruits et légumes avec une eau additionnée d’une cuillère à soupe de bicarbonate vous assurera des produits débarrassés de résidus chimiques et des petits habitants qui pourraient s’y loger.
Par ailleurs, le bicarbonate redonnera des couleurs et de la fermeté à ceux qui sont un peu flétris.
Pour avoir une viande bien tendre, saupoudrez la légèrement de bicarbonate, laissez agir 15 mn (pour des grosses pièces comme des poulets 1/2 journée) puis rincez et épongez avant de faire cuire.
Le bicarbonate atténuera aussi le goût trop prononcé de certains gibiers.
Alors? Ça ne va pas devenir votre meilleur copain ce bicarbonate ???
CARAMEL :
Pour la réussite du caramel: mouillez légèrement le fond de la
casserole avec une ou deux cuillères à soupe d’eau, versez le sucre, quelques gouttes de jus de citron et laissez fondre le sucre tranquillement à
feu doux, ne mélangez sous aucun prétexte avec une cuillère ou autre
chose (sinon le caramel cristallisera… !! Et ne faîtes rien
d’autre en même temps ! Restez devant votre casserole car lorsque il
commence à prendre, ça va très vite et si le caramel brûle, c’est
foutu!! Le caramel brûlé a un fort goût amer…
Augmentez un peu le feu (mais pas trop…) lorsque le sucre a fondu.
Quand le caramel
commence à prendre à certains endroits, pour bien répartir la chaleur,
faites tourner la casserole avec un mouvement de poignet, ou allez d’avant en arrière.
N’oubliez
jamais non plus que le caramel continue à cuire un peu après avoir
arrêté la cuisson… Donc ne jouez pas avec le feu (c’est le cas de le
dire !!!), et arrêtez la cuisson dès que le caramel est blond.
Attention
aussi à ne pas vous brûlez !! Il n’y a rien de pire que les brûlures au
caramel (
j’en ai fait les frais dans ma jeunesse, alors que je faisais
des roudoudous pieds nus en maillot de bain un été… une hérésie !!!).
Si le caramel est une base et que vous devez lui ajouter des éléments comme de la crème ou de l’eau pour lui donner une texture liquide, ajoutez toujours l’élément chaud afin d’éviter la cristallisation et limiter les éclaboussures (soyez prudents car il y en aura quoiqu’il arrive mais moins violentes).
CHANTILLY :
Pour réussir votre chantilly: préférez un saladier en métal (qui
conduit mieux le froid), versez-y la crème (toujours de la crème
liquide entière à 30% minimum, sinon impossible de la monter… La mieux pour la
chantilly, c’est la Yoplait), placez le batteur à l’intérieur, et
mettez le tout au frais, voire au congélateur 1/4 d’heure ou 1/2 heure
avant de la battre suivant le conducteur de froid choisi.
Si vous avez un robot pâtissier c’est ce qu’il y a de mieux et de plus pratique. Sinon, utilisez un batteur classique mais ce sera plus long et fastidieux.
Pour vous aider à faire monter la crème et surtout pour qu’elle tienne bien après, ajoutez une bonne cuillère à soupe de mascarpone dès le début et un sachet de fixateur à chantilly type Chantifix ou une demie cuillère à café de Maïzena (moi j’achète parfois dans mon magasin bio des petits sachets qui s’appellent Chantibio de la marque Natali) à mi parcours (en fait, dès que la crème commence à épaissir un peu).
On peut parfumer sa crème avec une cuillère à soupe de sucre glace et un sachet de sucre vanillé pour une crème chantilly classique ou l’aromatiser en faisant chauffer la crème et infuser ce que l’on veut (des herbes, des fleurs, du jambon, du saumon, etc… dans la crème chaude. Ne pas oublier dans ce cas de bien filtrer et laisser refroidir complètement la crème !
CHOCOLAT :
Le chocolat est un aliment fragile qui ne doit pas être chauffé à trop forte température sous peine de re-durcir et d’en altérer les saveurs. Pour le travailler, il ne faut donc pas être pressé 😉 ! C’est toujours lorsque l’on est pressé et que l’on veut faire les choses rapidement que le chocolat se transforme en une expérience catastrophique (parole de Kélou 😜 !!).
Le mieux pour le faire fondre est d’utiliser un bain-marie ou le Thermomix.
On peut aussi utiliser le micro ondes, mais dans ce cas, il faut procéder 30 secondes par 30 secondes et mélanger entre chaque.
Lorsque l’on veut faire fondre du chocolat ne jamais ajouter d’eau !! On peut ajouter un peu de crème, de beurre ou encore à défaut du lait, mais jamais de liquide “non gras” !
Tempérage du chocolat : méthode qui permet de travailler le chocolat et d’obtenir un chocolat qui ne blanchit pas et qui reste dur. Elle consiste à amener le chocolat à une certaine température, puis à le refroidir et enfin le faire légèrement réchauffer pour le remonter en température.
Voici les températures à respecter en fonction des différents chocolats :
Chocolat noir : chauffer à 50°, puis descendre à 28° puis remonter à 31°.
Chocolat blanc et au lait : chauffer à 45°, puis redescendre à 26° et remonter à 29°.
On peut tempérer du chocolat au Thermomix. Ce sera moins précis et moins pro mais le résultat n’est pas si mal et plus facile alors pourquoi pas ?
Pour le tempérage du chocolat noir au Thermomix faire cuire 5 mn à 50° vit 2, puis placer le bol dans de l’eau très froide pour faire redescendre la température, pui faire réchauffer 1 mn 30 à 37° vit 2.
Pour le tempérage des autres chocolat au Thermomix : faire cuire 4 mn à 45° vit 2, plonger le bol dans de l’eau très froide, puis remettre à cuire 1 mn à 37° vit 2.
CITRON :
Le citron est un formidable exhausteur de goût ! Essayez de mettre quelques gouttes sur les premières fraises de la saison lorsqu’elles n’ont pas encore beaucoup de goût, vous verrez… Attention toutefois à ne pas en abuser au risque de ne sentir que le citron !
C’est aussi un excellent antioxydant! Il évite donc à certains aliments de noircir à l’air libre.
Badigeonnez de jus de citron vos avocats, coeurs d’artichauts, pommes, poires, bananes, etc…
Le citron cuit les aliments et est idéal pour les carpaccios, les ceviches ou les tartares de viande ou de poisson.
Il est indispensable dans les confitures auxquelles il apporte de la pectine qui aidera les confitures à prendre et leur conservera une belle couleur. Pour les fruits qui contiennent très peu de pectine (comme les fraises, les pêches, les poires, etc…), récupérez les pépins du citron, placez les dans une petite gaze de pharmacie, fermez avec de la ficelle alimentaire et placez cette petite aumônière dans confiture; les pépins libèreront de la pectine tout au long de la cuisson et aideront la confiture à prendre.
Par contre, le citron déteste: l’aluminium (moi aussi d’ailleurs !!) et le lait et les laitages en général (qu’il fait tourner).
Si vous devez utiliser uniquement le jus du citron, récupérez le zeste avant de presser le citron (avec un économe ou un zesteur suivant l’utilisation) pour en faire du limoncello ou un vin de citron, le mettre dans des gâteaux, compotes, crèmes, sauces, yaourts, des tisanes, etc… Vous pouvez aussi le faire sécher ou le conserver au congélateur pour de futures recettes.
Les temps et degrés de cuisson sont donnés à titre indicatif. Adaptez le
temps de cuisson ou le thermostat en fonction de votre propre matériel :
200° sur tel four correspondra peut-être à 190° sur tel autre et 210°
sur tel autre encore…
pâtes ou autre dans de l’eau, on met d’abord l’eau puis quand l’eau
bout, le sel dans la casserole. Ainsi l’eau bouillira plus vite, car l’eau salée met plus de temps à chauffer.
surgelés par exemple, le temps de cuisson indiqué sur le paquet est
à appliquer après la reprise de l’ébullition. Idem généralement
dans les livres de cuisine. Quand on parle de cuisson à la casserole, on parle toujours de temps de cuisson à partir de l’ébullition (ce qui peut prendre beaucoup de temps si les quantités sont grandes !!).
il suffit d’introduire un cure dent dans la chair; s’il rentre sans
difficulté le poisson est cuit, s’il y a une résistance il ne l’est
pas. Si le poisson est trop cuit, apparaît alors le gras coagulé (les petites trucs blancs gélatineux…).
OEUFS :
Inutile de conserver vos oeufs au frigo. Mieux vaut les conserver à température ambiante (d’ailleurs lorsque vous les acheter, ils ne sont pas au rayon frais…). Deux raisons à cela : la première pour que vos oeufs soient toujours à la bonne température lors de l’élaboration de vos recettes, et la deuxième: parce que la coquille des oeufs étant poreuse, vos oeufs risquent d’absorber les odeurs de votre frigo (c’est le principe bien connu de l’omelette aux truffes: on enferme les oeufs avec une truffe pour que le goût s’imprègne et on fait une omelette sans la truffe!).
Pour monter correctement des blancs en neige (ça c’est pour Nathalie…), plusieurs éléments sont primordiaux:
Le récipient dans lequel on monte les oeufs doit être parfaitement propre et dégraissé.
Les oeufs doivent être à température ambiante.
Lorsque l’on clarifie les oeufs (lorsqu’on sépare le jaune du blanc , il ne doit y avoir aucune trace de jaune dans les blancs.
Si une de ces consignes n’est pas respectée vous aurez du mal à monter vos blancs en neige…
Pour aider à faire monter vos blancs, vous pouvez rajouter un de ces trois ingrédients: une pincée de sel, ou une goutte de jus de citron ou une pincée de bicarbonate de soude.
Pour qu’ils se tiennent plus fermement (suivant la recette), on peut les “serrer” en rajoutant un peu de sucre pendant la dernière minute.
Je n’utilise pas mon Thermomix pour monter les blancs en neige. Préférez un bon vieux batteur classique (idéal pour les petites quantités) ou encore mieux un robot pâtissier (idéal pour les grosses quantités et pour faire des macarons ou des meringues qui se tiennent).
Pour conserver les jaunes d’oeufs (pas plus de 24 heures!) et qu’ils ne se dessèchent pas, recouvrez les d’un peu d’eau froide ou de lait et placez les au frais.
Si vous n’avez pas consommé tous vos blancs (par exemple si vous avez fait une crème anglaise, une crème brûlée, etc…), n’hésitez pas à les congeler ! Cela leur sera même profitable si vous devez après les utiliser pour faire des macarons !
Dans la mesure du possible, privilégiez les oeufs bios, fermiers ou label rouge.
Tous les oeufs que l’on achète (hormis bien-sûr ceux que vous achetez directement à votre fermier), comportent un code sur la coquille. Le premier chiffre du code indique le type d’oeuf:
Le 0 correspond aux oeufs bio
Le 1 à des oeufs issus de poules élevées en plein air (généralement les fermiers ou Label rouge)
Le 2 à des oeufs issus de poules élevées au sol mais enfermées dans un bâtiment ( qui n’ont donc jamais vu le jour !!!)
Le 3 d’oeufs issus de poules élevées dans des cages (je vous laisse imaginer à quoi ressemble un élevage de ce type et les oeufs que cela peut donner… Allez regarder sur Youtube… Ça fait peur…)
Alors à vous de choisir le type d’oeufs que vous voulez consommer… Moi j’ai choisi depuis longtemps !!!
Normalement, tous les oeufs doivent comporter sur leurs coquilles, la date limite de consommation; néanmoins si vous avez un doute, pour vérifier si un oeuf est encore bon, trempez le dans un verre d’eau salée: s’il remonte complètement à la surface c’est qu’il n’est plus bon à consommer…
Le poids moyen d’un oeuf est d’environ 60 gr qui se réparti pour moitié entre le jaune et le blanc. Cette information peut vous servir en pâtisserie si vous n’avez pas de balance, notamment pour réaliser des macarons.
Pour cuire les oeufs correctement : salez légèrement l’eau, chauffez l’eau à environ 85° ( orsque des petites bulles remontent à la surface) et déposez délicatement vos oeufs ( à température ambiante et non tout juste sorti du frigo!!! Sinon, ils vont se fendre à coup sûr car ils seront ballotés et se cogneront entre eux et contre les parois de la casserole…) avec une cuillère et laissez cuire sans augmentez le feu. Si vous faîtes cuire vos oeufs à gros bouillons ils vont se fêler et le blanc sera caoutchouteux…
Pour le temps de cuisson: 3 à 4 mn pour des oeufs-coque et 10 mn (pas plus!!) pour des oeufs durs.
Lorsque vous casser des oeufs pour faire un gâteau ou une omelette ou toute autre chose, ne le cassez pas sur le rebord de votre saladier ou votre bol si vous ne voulez pas retrouver des traces de coquilles dans votre préparation. Cassez les sur la tranche du plan de travail.
les oignons? Là est la question!!!
Il y a pourtant des solutions…
Laissez l’oignon 15 minutes au frigo ou au congélateur avant de
l’éplucher. Commencez par enlever uniquement la première peau
(c’est la deuxième dans laquelle se trouve les substances
irritantes, le sulfure d’allyle pour être précise), trempez le dans l’eau froide puis couper comme à votre
habitude.
Vous pouvez aussi éplucher vos oignons avec un masque de plongée… Ça marche aussi !!! On n’a pas l’air très très malin mais bon…
Évitez de conserver un oignon entamé! La saveur se modifie et l’oignon prend un mauvais goût…
PAIN :
Un morceau de pain dans l’eau de cuisson des légumes très odoriférants comme le chou ou le chou fleur évite les odeurs trop fortes qui planent dans la maison tout le restant de la journée…
Pas de gaspillage!!! Recyclez votre pain dur en faisant du pain perdu ou un pudding (aux pommes, au citron, en version salé comme un croque-monsieur), c’est tellement bon!!
Sinon, mixer le pour faire de la chapelure maison, nettement meilleure que celle que vous achèterez !
Ou bien, faites en des croutons-maison pour accompagner vos soupes, pour vos apéritifs, vos salades ou vos épinards (essayez les épinards à la béchamel servis avec des croutons et des oeufs mollets! Vos enfants ne feront plus la grimace, lorsque vous leur direz que ce soir on mange des épinards…)
SEL :
Si vous avez trop salé un plat (en sauce), jetez y une pomme de terre et ôtez la avant de servir; cette dernière absorbera le sel en trop.
Sinon on peut aussi compenser en rajoutant une cuillère à café de sucre (dans les plats à base de viande ou de légumes) ou un peu de crème fraîche (dans la soupe ou des plats à base de poisson).
Pour dessaler les ingrédients conservés dans du sel (la morue, le haddock, etc…), faire tremper dans du lait plutôt que de l’eau.
Le sel est un très bon exhausteur de goût. Une petite pincée dans la plupart des gâteaux, dans le caramel, etc… changera tout !
Eau de cuisson des légumes : cf plus haut rubrique “cuisson”.
Viande : cf rubrique “viande”.
STOCKAGE DES ALIMENTS :
Quelques petites infos qui pourraient en surprendre plus d’un sur le stockage des aliments:
Certaines aliments ne supportent pas bien d’être stockés au frigo. Parmi eux, on trouve les fraises, les bananes (qui noircissent au frigo), les tomates, les melons, les citrons, les pêches, les abricots, les avocats, les oeufs (cf plus haut), etc…
Certains au contraire seront ravis de visiter votre frigo même si vous n’avez pas l’habitude de les y stocker ! C’est le cas de toutes les graines et fruits secs. Cela leur évitera de rancir trop vite et cela évitera également qu’ils soient visiter par les charançons ou les mites alimentaires. Personnellement je les stocke dans des pots de récupération préalablement stérilisés, au frigo.
Pour éviter la visite des mites ou des charançons, investissez dans de joli bocaux ou pots en verre pour stocker farine, pâtes, riz, lentilles, etc… En plus cela permet d’acheter en vrac les aliments (notamment dans les
magasins bios) et du coup d’avoir un moindre impact sur la planète et de
faire des économies (enfin normalement, car ce n’est malheureusement
pas toujours le cas…).
Je vous recommande de faire comme moi et de découper l’endroit sur le paquet où est indiqué le temps de cuisson et de le placer en évidence dans le bocal pour ne pas faire de bêtise au moment de la préparation.
Parfois, on achète des aliments qui contiennent déjà des oeufs de bestioles (eh oui, ça arrive…), pour être sûr de ne pas en avoir, on peut stocker les aliments 24 heures au congélateur avant de les stocker en bocal. Ainsi toute trace de larve sera éliminer!
Les légumes qui possèdent encore leurs fanes (carottes, radis, navets) se conserveront très bien (dans une boîte hermétique ou un papier absorbant humide) si vous les préparez (lavez et coupez les fanes) dès le retour à la maison. Si vous attendez, ils vont se flétrir et devenir tout mous…
garniture) une pâte, placer une feuille de papier siliconé sur la
pâte, puis soit un moule de diamètre inférieur, soit une chaine métallique ou des billes de céramiques spéciales cuisson de tarte, soit
des haricots secs ou du riz si on n’est pas équipé.
Il est toujours préférable de pré-cuire la pâte une dizaine de minutes à blanc, lorsque l’on met un appareil liquide ou des fruits qui rendent beaucoup d’eau.
de jus lorsque l’on fait une tarte à base de fruits, badigeonner la
pâte avec un blanc d’oeuf. On peut également saupoudrer la pâte
d’amande en poudre, de semoule fine ou d’un mélange de farine et de
sucre à part égale.
Évitez de trop travailler la pâte si vous ne voulez pas que la pâte se rétracte à la cuisson.
Placez la pâte dans le moule au frais avant de la mettre à cuire (une heure à peu près). Elle se rétractera moins, restera mieux en place et les côtés ne s’affaisseront pas. Attention toutefois au choc des températures pour le moule ! Les moules en faïence ou certains en verre pourraient se fendre sous l’effet de la chaleur.
VIANDES :
Quelques principes de base pour la viande:
Sortez la viande du frigo une avant la cuisson (un principe valable dans beaucoup de recettes finalement ! ).
Enduisez légèrement la viande (et non la poêle, le grill ou la plancha) de matière grasse de part et d’autre avant cuisson.
Pour retourner la viande n’utilisez pas d’instrument piquant type fourchette, préférez une pince ou 2 cuillères. Pourquoi? Pour éviter que le jus ne s’échappe et que la viande ne se dessèche.
La saisir à feu vif au démarrage de la cuisson sur les deux faces, puis baisser le feu pour terminer la cuisson.
Salez et poivrez la viande en fin de cuisson, jamais avant ou pendant.
Laissez reposer la viande une fois cuite à couvert pendant 5 à 10 mn (pour détendre les chairs) avant de la découper et la servir.
YAOURTS :
Si vous utilisez du lait frais et non pasteurisé n’oubliez pas de le faire bouillir (puis refroidir complètement) pour éliminer les éventuelles bactéries avant de l’utiliser.
La durée de prise des yaourts peut varier en fonction de la température ambiante de la pièce dans laquelle ils sont préparés. Généralement on les laisse étuver pendant 8 à 10 heures.
Il est aussi important de ne pas bouger et de ne pas exposer les yaourts à des vibrations pendant l’étuve. Évitez la proximité par exemple du Thermomix ou d’une machine à laver…
On peut ajouter au mélange 1 cuillère à soupe de lait en poudre pour faciliter la prise. Personnellement je n’en ajoute pas car je n’ai aucun problème de prise (l’utilisation du lait entier je pense) et que je n’aime pas trop le goût du lait en poudre… Je trouve qu’il laisse un petit arrière goût.
Il est vraiment important de ne pas mélanger le yaourt avec le lait encore chaud ! La chaleur risque d’anéantir les ferments contenus dans le yaourt et vos yaourts ne prendront pas… La température du lait ne doit pas dépasser 40°.
On peut utiliser un yaourt maison pour ensemencer la fournée suivante. Dans ce cas, vous ne pourrez pas faire plus de 4 fournées d’affilée. Après ce temps, les yaourts ne contiennent plus assez de ferments.
Personnellement, je préfère assurer la prise et n’utiliser que des yaourts du commerce pour ensemencer mes yaourts maison, ainsi pas de souci les yaourts sont pris à chaque fois !
Je trouve que les yaourts sont meilleurs après 24 ou même 48 heures. Si vous en avez la patience et n’êtes pas trop gourmands pour y goûter, attendez ce temps de repos avant de les déguster.
Concernant les pots, vous pouvez parfaitement récupérer des pots de yaourts en verre achetés type La Laitière (certains ont des couvercles en plastique blanc, notamment les yaourts au K-Philus vendus par 2 dans les magasins bios, préférez ceux là) ou bien allez au rayon des pièces détachées ou même parfois de l’électroménager des hypermarchés, généralement on trouve des pots avec couvercles spéciaux pour les yaourtières. Sinon sur internet…
On trouve différentes tailles de pots cela va de 125 gr comme la plupart des yaourts du commerce à 185 gr qui a mon sens est beaucoup trop… J’en ai acheté ( ICI ) parce que je cherchais des pots sur lesquels je pouvais marquer les parfums et la date de fabrication mais à présent je ne les utilise que pour faire des yaourts nature sans les remplir complètement car cela permet d’ajouter le parfum que chacun souhaite (confiture, coulis, sirop d’érable, miel, sucre, etc…) et de remuer sans souci.
Et concernant le marquage des autres pots de yaourts que je possède de taille normale, j’ai trouvé la solution : j’ai acheté un rouleau d’autocollant blanc Velleda au rayon papèterie avec un feutre effaçable, j’ai découpé des ronds de la taille de mes couvercles et je les ai collés dessus !!
Si vous récupérez des pots du commerce et que vous n’avez pas de couvercle, couvrez vos yaourts avec du film alimentaire ou un peu de papier d’aluminium.
Si vous ne digérez pas le lait de vache, vous pouvez parfaitement utiliser la même recette pour faire des yaourts à base de lait de chèvre (il faut en aimer le goût qui est assez fort), de brebis (qui donne des yaourts très crémeux et pas du tout acides, ce sont mes préférés mais malheureusement pas facile de trouver du lait de brebis frais…) ou même de soja (dans ce cas utilisez un yaourt au soja du commerce pour ensemencer).
N’hésitez pas à consulter les nombreuses recettes de yaourts du blog: nature doux et onctueux, citron, crème de marrons, verveine, marshmallows, fleur d’oranger...
Si vous avez vous même des trucs et astuces à partager, n’hésitez pas à laisser un petit commentaire, je me ferais un plaisir de les rajouter à la liste ! Je vous remercie par avance pour votre contribution !
C'est une mine d'or comme toujours!
Géraldine
Je viens de découvrir ton blog que j'apprécie beaucoup! Je peux me permettre de t'ajouter à mes favoris? merci et n'hésite pas à venir voir mon blog également!
Bonjour Betty, Bien sûr que tu peux m'ajouter à tes favoris! Je viens d'aller jeter un petit coup d'oeil rapide sur le tien car je suis pressée mais ça m'a l'air fort sympathique aussi ce que tu fais. Je reviendrai faire un tour ce soir pour regarder ça de façon plus approfondie!
Bravo Christèle, pour ce super blog de pro, très bien fait, avec des recettes qui donnent trop envie de cuisiner ! D'ailleurs, j'en ai déja essayé plusieurs, et on a toujours besoin de nouvelles idées pour changer du quotidien.
Merci pour ces bonnes idées
Anne Eynard
Merci pour ce gentil message encourageant Anne! Je te souhaite la bienvenue parmi les abonnés du blog!
Très très intéressant et très bien documenté.
Une remarque pour la viande: la salaison des fait au sel fin 5 mn AVANT la cuisson, les salaisons post cuissons ne sont pas homogènes et au pire on peut croquer (pour faire comprendre ) des grains de sel et là c’est l’horreur !
Amen !
Il y a plusieurs écoles pour la salaison de la viande, pendant des années on nous a répété qu’il ne fallait surtout pas saler avant pour ne pas faire sortir le sang de la viande ce qui la ferait durcir, mais je dois avouer que je fais de plus en plus comme vous en massant la viande avec de la fleur de sel et ce qui me semble le plus important c’est de faire reposer la viande avant de la découper et si possible ne pas la piquer pour la retourner.