Poêlée d’aubergines, pois chiches et boulgour

Profitons encore des bons légumes estivaux!

À la maison, les poêlées sont souvent à notre table les soirs de semaine car elles permettent de rassembler dans un même plat des légumes, des féculents et parfois des protéines.

Elles sont complètes, nourrissantes et tout le monde y trouve son compte. Bref un bon moyen pour faire avaler des légumes aux plus récalcitrants tout en calant les ogres affamés.
Celle que je vous propose aujourd’hui est inspirée du Moyen-Orient, pleine de saveur et de gourmandise, j’espère qu’elle vous plaira…
Si vous aviez appréciée la salade d’aubergines rôties le mois dernier vous devriez adhérer. Dans le même esprit “plat complet vite préparé à la poêle”, essayez aussi la poêlée de quinoa, potimarron et graines de courges, la poêlée asiatique façon Kélou, le riz venere à l’ail et aux tomates confites, les pois chiches à l’indienne, bien entendu le riz cantonais et dans la même gamme de saveur que la recette du jour la poêlée de riz et lentilles aux épices façon mjadra.

Poêlée d’aubergines, pois chiches et boulgour

Ingrédients pour 4 à 5 personnes:

2 aubergines
200 gr de boulgour
1 petite boîte de pois chiches (environ 240 gr net)
1 gros oignon
20 gr de raisins secs ou d’épines vinette
3 càs d’huile d’olive 2+ 1
1 càc de cumin en poudre ou de ras-el-hanout
1/2 càc de cannelle en poudre
1/2 càc de gingembre
1 ou 2 pincée de piment de Cayenne ou d’Espelette
1 càs de bon vinaigre balsamique (facultatif)
1 belle branche de menthe fraîche
sel, poivre 
eau
 
Laver les aubergines, couper leurs extrémités et les couper en gros dés.
Éplucher l’oignon et l’émincer finement.
Mettre 2 cuillères à soupe d’huile dans une grande poêle et y faire revenir l’oignon jusqu’à ce qu’il soit translucide.
Ajouter les aubergines, le vinaigre, saler et faire dorer le tout pendant une petite quinzaine de minutes.
Vider dans une assiette ou un bol de côté.
Égoutter et rincer les pois chiches. 
Remettre une cuillère d’huile dans la poêle sans l’avoir lavée au préalable.
Ajouter dans la poêle le boulgour, les pois chiches et les épices et faire revenir une minute.
Ajouter les raisins secs et mouiller à hauteur.
Poursuivre la cuisson pendant une dizaine de minutes.
Remettre les aubergines et les oignons.
Rectifier l’assaisonnement et faire cuire le tout ensemble deux ou trois minutes.
Servir parsemé généreusement de menthe fraîche ciselée. 

Les secrets de la recette:

  • Vous pouvez remplacer le boulgour par du pilpil (boulgour complet), par du quinoa (après l’avoir bien rincé sous l’eau pour éliminer la saponine et en poursuivant la cuisson quelques minutes), du riz (en adaptant le temps de cuisson en fonction du type de riz) ou faire cuire tous les ingrédients ensemble dans la première partie (sans le boulgour bien sûr) et en ajoutant en fin de cuisson du couscous que vous aurez préalablement fait gonfler avec de l’eau chaude.
  • Les aubergines doivent être consommées rapidement après achat (moins d’une semaine), elles ont tendance à assez mal se conservées. Préférez les pas trop grosses -les grosses ont tendance à être amères et à avoir une peau épaisse et peu digeste- ou faites les dégorger environ une heure dans une passoire avec du gros sel.
  • Pour une poêlée vraiment complète vous pouvez ajouter soit des dés de feta au moment de servir (en même temps que la menthe), soit des dés de blanc de poulet ou de porc en même temps que les aubergines.
  • La menthe peut être accompagnée ou remplacée par de la coriandre fraîche ciselée.
  • Pour varier les plaisirs, vous pouvez ajouter un citron confit coupé tout petit en dés.
  • L’épine vinette est une toute petite baie rouge acidulée (ici séchée) qui nous vient la plupart du temps d’Iran et qui est pas mal utilisée en cuisine dans cette région du monde. On la trouve encore un peu chez nous dans la nature (un arbuste épineux avec de jolies grappes de fleurs jaunes, appelé aussi vinettier) mais on a cherché à l’éradiquer car elle apporte une maladie au blé. Si vous en trouvez (j’ai trouvé les miennes chez G.Detou) et que ça vous tente d’essayer 😉. C’est moins gourmand qu’avec les raisins secs mais c’est sympa aussi. Moi, quand j’en ai sous la main, je mets une dominante de raisins secs pour la gourmandise, avec une toute petite portion d’épines vinette séchées pour apporter le côté acidulé.

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3 Comments

  1. Anonyme

    Nous avons definitevement les memes aspirations. Chez moi, finition en 2 paries : menthe pour les hommes et evidemment, coriander pour moi. Coriander addict for ever !
    P. x

    1. Kélou

      Ravie de tomber (presque) toujours dans le mille avec tes goûts! On aurait vraiment dû continuer à travailler ensemble 😉 !!

  2. Not parisienne
    Not parisienne

    Coucou, tu as raison il fait profiter des légumes estivaux, miam ! Bisous

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